Pour choisir votre chaussure de sécurité, vous devez prendre le temps d’analyser l’ensemble des risques liés à votre environnement afin de sélectionner la référence la plus adéquate. Il existe différents risques que vous devez prendre en considération. S24, spécialiste français de la chaussure de sécurité, fait le tour dans cet article.
Les risques mécaniques (chocs, torsions)
Les risques mécaniques englobent les chutes d’objets, la perforation, les coupures ou les accrochages. Pour pallier à ce type de risques, la coque inclus dans les chaussures de sécurité apporte déjà une bonne protection de base. L’épaisseur du matériau de la tige est également une bonne barrière face aux accrocs et aux coupures. La grande majorité des références est également équipée de plaque anti-perforation. On peut également choisir une chaussure pour le travail avec des surprotections additionnelles pour protéger des chocs les malléoles ou les métatarses. Dans les risques mécaniques on peut également inclure les risques de torsion de la cheville qui peuvent être évités, ou en tout cas limités, par un col montant qui apportera un bon maintien de cheville.
Les risques thermiques (chaleur, froid)
Les risques thermiques sont dus à la manipulation d’objets chauds ou les activités exercées sur des sols chauds ou froids. La résistance contre la chaleur passe beaucoup par la semelle d’usure. Un patin en caoutchouc nitrile normée HRO sera résistante à une chaleur par contact jusqu’à 300°C. La norme HI atteste elle de la résistance aux remontées de chaleur dans la chaussure. A l’inverse, la norme CI garantie une barrière face aux remontées de froid. Contre le froid, pensez également aux matériaux de la tige. Des matières épaisses ainsi que des doublures techniques peuvent aider à lutter contre les températures basses.
Les risques de glissement
Les risques de glissement sont ceux liés à une action de déplacement. Ici toute votre attention doit se porter sur le semelage. Commencez par analyser les sols de votre environnement. Sur les sols lisses optez pour une semelle qui possède une surface d’accroche importante et des crampons assez plats. Si les sols sont sales ou avec présence de liquides, ne prenez pas un cramponnage trop serré sinon le patin risque de s’encrasser et de perdre ses propriétés d’adhérence. Pour l’extérieur et les sols boueux ou rocheux, choisissez plutôt des crampons importants qui pénétreront bien dans les sols meubles. Ce risque est applicable sur la chaussure de sécurité dans différents types de métiers. On peut ainsi citer les chaussures pour boulangerie / pâtisserie, les chaussures de chantier, les couvreurs / zingueur qui travaillent sur les toits…
Les risques électriques
Les risques électriques concernent principalement les surcharges d’électricité statique. La quasi totalité des chaussures de sécurité sont “antistatiques” c’est-à-dire qu’elles ont une résistance électrique comprise entre 0.1 et 1000 MΩ. Cela signifie qu’elles dissipent la plupart des charges électrostatiques mais pas la totalité. Si une protection supplémentaire est nécessaire, une chaussure de sécurité ESD peut être appropriée. Cette dernière a une résistance électrique comprise entre 0.1 et 100 MΩ. Elle a donc une fourchette de dissipation plus exigeante que l’antistatisme classique. Nous proposons par exemple une sélection de chaussures de sécurité pour les électriciens.
Les risques chimiques
Les risques chimiques qui sont les risques liés aux poussières ou liquides corrosifs, toxiques ou irritants. Certains modèles sont conçus dans des matériaux très résistants aux substances chimiques comme certains cuirs ou microfibres. Chaque matériau reste toujours à tester avant sa mise au porté suivant la dangerosité du produit chimique.
L’analyse des besoins est un exercice complexe car il faut tenir compte de toutes les subtilités de l’environnement. Pour cela n’hésitez pas à faire appel à un expert S.24.