La chaussure de sécurité a beaucoup évolué durant ces 20 dernières années. Malgré cela, certains comportements ou idées reçues persistent à son égard.
On vous décrypte tout dans cet article.
1) Les chaussures de sécurité sont lourdes et inconfortables
Oui c’était vrai ! Et ça l’est toujours pour certains modèles. Mais avec l’avènement de la chaussure de sport, les fabricants ont davantage pris en considération les attentes des travailleurs devenu plus exigeants en termes de confort.
L’offre de chaussures de sécurité s’est segmentée. Certaines chaussures professionnelles sont restées imposantes et relativement lourdes de part les protections qu’elles proposent mais le marché a également vu apparaître les baskets de sécurité.
Ces chaussures de sécurité aux allures sportives reprennent tous les codes de la chaussure de running et confèrent une sensation de confort bien supérieure à la chaussure de sécurité traditionnelle. Cela est principalement dû aux matériaux utilisés : mesh aéré, semelle en EVA, minimalisme dans les éléments rigides, etc.
Mais attention le poids ne fait pas tout. Certains modèles imposants se révèlent être de véritable chausson tant le chaussant et la qualité des matériaux sont bons. On peut faire le parallèle avec certaines chaussures de montagnes qui sont visuellement imposantes mais très confortables une fois aux pieds.
2) Elles sont inesthétiques et me feront des pieds de clown
Il est vrai que la chaussure de sécurité reste pour beaucoup une chaussure noire lourde et volumineuse. Par le passé toutes les chaussures de sécurité se ressemblaient. Leur vocation principale était de protéger. Les chaussures de sécurité avaient alors un design simple et efficace avec des coupes de modèles qui permettaient d’allier protection et prix abordable. C’est encore le cas pour une grande partie des chaussures de sécurité du marché.
Mais plutôt que de voir la chaussure de sécurité comme un consommable, nous préférons chez S.24 la voir comme un outil de travail. On peut aussi la voir comme un élément qui participe à l’image positive du travailleur. C’est en partant de ce principe que les fabricants ont développé des modèles de chaussures de sécurité avec des design plus travaillés. Avec des chaussures de sécurité de qualité et un design moderne, le travailleur (et plus globalement son entreprise) véhicule une bonne image.
L’essor de la basket de sécurité a favorisé ce mouvement de la chaussure de sécurité fine, colorée, moderne, avec des matériaux plus issus de la mode ou du sport.
Notre modèle TRAILER S3
Notre modèle HAKA S1P
3) Il vaut mieux prendre la norme la plus haute, celle qui protège le plus
Qui peut le plus peut le moins ! C’est bien souvent ce que le travailleur ou la personne responsable de la sécurité des salariés se dit au moment de choisir une chaussure de sécurité.
C’est vrai pour certaines protections additionnelles qui sont « un plus » comme par exemple la protection des malléoles. Mais d’autres changent drastiquement la composition du produit et peuvent apporter un inconfort inutile.
Par exemple il peut être incohérent de vouloir à tout prix une chaussure de sécurité S3 avec un matériau de tige hydrofuge alors qu’il n’y a pas ou peu de liquides dans leur environnement de travail. La conséquence négatif est que le pied va être davantage enfermé favorisant ainsi la transpiration excessive.
On retrouve également le cas pour les chaussures de sécurité ESD. Une chaussure de sécurité normée EN ISO 20345 S1, S1P, S2 ou S3 est antistatique (exigence « A »). C’est déjà une bonne première protection face à l’accumulation des décharges électrostatiques.
La norme ESD (qui ne fait d’ailleurs pas partie de la EN ISO 20345) correspond à la l’exigence « A » mais avec une plage de résultats plus exigeante. Dans la plupart des cas une chaussure normée « A » suffit amplement.
L’ESD est destinée à des activités bien particulières comme l’industrie micro-électronique, pharmaceutique, chimique, aérospatiale ou aéronautique.
4) Si j'ai des chaussures de sécurité, je ne risque plus rien
Une protection individuelle ne remplace pas la vigilance. Restez prudents et actifs lors de vos déplacements, continuez à analyser le sol sur lequel vous évoluez.
- Une chaussure de sécurité montante peut améliorer le maintien de votre cheville, mais ne vous empêchera pas de vous tordre la cheville si vous marchez sur un objet.
- Une chaussure anti-dérapante ne vous empêchera pas de trébucher et de chuter.
- L’embout de sécurité peut vous éviter bon nombre de chocs sur les orteils mais ne protègera pas intégralement votre pied en cas de chute d’objet.
- Une chaussure de sécurité S3 en cuir va résister à la pénétration de l’eau mais va finir par prendre l’eau si vous êtes constamment dans 30cm d’eau.
- etc.
5) Peu importe la marque, elles sont toutes pareil
La qualité du chaussant, des matériaux, l’assurance que les normes sont bien respectées, la qualité de service et de conseil, le SAV, etc. Tant de composants qui ne se voient pas au premier abord mais qu’il faut prendre en considération au moment de choisir sa marque partenaire.
Chez S.24 nous avons plus de 40 ans d’expérience dans la chaussures de sécurité. Nos bureaux de recherche et développement ainsi que notre espace de stockage sont basés en Dordogne, dans le Sud-Ouest. Nous avons même un atelier complet de fabrication conservé en France.
Nos équipes sont formées pour vous accompagner dans le choix du bon modèle. Nous sommes experts de la chaussure de sécurité.
6) On transpire et on a chaud dans des chaussures de sécurité
Les multiples matériaux et les protections enferment davantage le pied que dans une chaussure traditionnelle. Cela est particulièrement vrai pour les chaussures de sécurité utilisées pour les chantiers extérieurs.
Les baskets de sécurité dernière génération sont quasiment aussi aérées que des chaussures de sport. C’est par exemple le cas de notre modèle PHANTOM S1P.
Une chaussure qui respire permet de limiter l’augmentation de la température du pied et ainsi limite la transpiration.
Notre modèle PHANTOM S1P
7) Une chaussure de sécurité est indestructible
Du fait qu’elle contient un embout de sécurité et qu’elle soit conçue pour protéger, on s’imagine que la chaussure de sécurité doit résister à toutes les hostilités d’un environnement de travail. Il faut le dire, les chaussures de sécurité sont bien souvent maltraitées et malmenées.
Or une chaussure de sécurité n’est pas indestructible. Elle est bien souvent conçue dans des matériaux qui ont leur faiblesse et peuvent se dégrader suivant le niveau d’utilisation. On peut alors se demander : « pourquoi ne fait-on pas une chaussure de sécurité avec des matériaux ultra-résistants qui auraient une durée de vie quasi illimitée ? »
On pourrait par exemple créer une chaussure de sécurité avec un cuir très épais de 3mm et une semelle intégralement en caoutchouc. Ce produit serait très résistant mais pèserait probablement plus d’1kg par pied et serait raid comme un parpaing. Ceci est assez éloigné de ce que souhaite l’utilisateur.
La chaussure de sécurité c’est donc une histoire de compromis. Le défi c’est d’apporter un maximum de confort au travailleur en étant intransigeant sur le respect des normes et en proposant un produit qui dure relativement bien dans le temps.
Ici la bonne préconisation suivant le métier est primordiale. Une chaussure de sécurité inadaptée à l’usage va se dégrader rapidement ou créer de l’inconfort.
Lire : Bien choisir ses chaussures de sécurité suivant son métier.
L’entretien des chaussures de sécurité est également capitale.
Lire : Nos conseils pour l’entretien des chaussures de sécurité.
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