personne tenant des bottes de couleur marron dans la main

L’équipement de protection individuelle – EPI

Complémentaires des EPC, équipements de protection collective, les équipements de protection individuelle (EPI) renforcent la sécurité du salarié. Adaptés à chaque poste de travail, ils prennent en compte l’intégrité physique de la personne, de la tête aux pieds.

MENU DE L'ARTICLE

Equipement de protection individuelle : Une panoplie complète de protection, du casque à la chaussure de sécurité

Les EPI sont conçus pour protéger le salarié contre un ou plusieurs risques identifiés, susceptibles de menacer sa santé ou sa sécurité. Afin de remplir leur rôle, ils répondent à différents critères :

– Ils sont adaptés à chaque poste de travail et à chaque travailleur : l’EPI doit donc être ajusté à la morphologie du salarié.

– Ils sont conformes aux normes européennes, une garantie indispensable dans le choix des protections.

– Chaque équipement présente des niveaux de performance gradués, qu’il conviendra de prendre en compte selon les dangers potentiels de chaque poste et des conditions d’utilisation.  

– Dans la mesure du possible, l’employeur privilégiera des équipements confortables, ou qui génèrent le moins de gêne possible pour celui qui les porte. Ce dernier critère est important pour lever d’éventuels freins au port des EPI. Il rejoint une tendance largement observée par les fabricants d’EPI. Pour protéger leurs pieds par exemple, les travailleurs demandent désormais des chaussures de sécurité plus légères, qui offrent le confort d’une chaussure de tous les jours, voire des produits plus design.

analyse équipement de protection individuelle chaussure de sécurité entrepôt

Equipement de Protection Individuelle : La protection de la tête

C’est une partie importante de la protection du salarié, puisque la tête regroupe des fonctions essentielles : ouïe, vue, système respiratoire.

En premier lieu, les casques et casquettes protègent des chocs, collisions ou chutes d’objets. Les cagoules sont également utilisées contre le froid ou la poussière.

Les yeux sont fragiles et sensibles aux émanations de particules ou produits chimiques. Dans ce cas, les lunettes, écrans faciaux ou visières forment une protection contre les projections ou les rayonnements. Les plus couvrants sont les écrans de soudure, qui enveloppent l’intégralité du visage.

Les voies respiratoires, nez et bouche, sont protégées par des masques filtrants. Les inhalations de gaz, particules, vapeurs nocives ou les contaminations sanitaires sont ainsi limitées.

Les protections auditives préviennent les risques de lésion de l’ouïe. Casques et bouchons d’oreille sont nécessaires selon les seuils d’exposition réglementaires. Ils complètent bien sûr des dispositifs collectifs mis en place par l’employeur de réduction des émissions sonores.

ouvrier qui travaille sur un circuit de tuyaux
diagramme avec des colonnes violettes, des écritures roses et un fond vert

Equipement de Protection Individuelle : La protection du corps

soudeur qui travaille sur un conduit

Les vêtements de travail protègent des salissures éventuelles, du froid et des intempéries, ou répondent à des normes sanitaires, notamment en restauration et dans les établissements de santé. Sur les chantiers ou les routes, les tenues fluorescentes procurent une haute visibilité indispensable aux opérateurs.

Les gants, quant à eux, remplissent des barrières efficaces contre les perforations, coupures, abrasions ou irritations lors d’exposition à des produits irritants.

Les EPI anti-chute : comme dans toute démarche de prévention des risques, l’employeur doit privilégier les équipements antichute collectifs. Lorsque ce n’est pas possible, ou pas suffisant, un dispositif antichute individuel peut prendre le relais : un harnais antichute, une longue reliée à un point d’ancrage, ou un support vertical (câble métallique, corde synthétique, rail métallique…) couplé à un système coulissant.

Equipement de Protection Individuelle : La protection des pieds

De nombreux secteurs d’activités imposent le port de chaussures de sécurité EN ISO 20345 à leurs salariés. Une obligation nécessaire afin de limiter des risques sanitaires, de chute ou de glissades, de perforation, de chocs ou pour éviter l’exposition de la peau à des substances toxiques. Les domaines de la santé, de l’alimentaire, du BTP, de l’industrie, du transport, de la logistique, de la manutention ou de la mécanique ont tous recours aux chaussures de sécurité.

Chaque modèle de chaussure répond à des normes précises, propres à chaque profession.

bloc de pierre qui tombe sur une chaussure noire

La norme EN ISO 20345 régule la mise sur la marché des chaussures de sécurité. Elle comprend :

  • Des exigences fondamentales (SB)
  • Des exigences additionnelles tels que l’antistatisme (A), la résistance à la pénétration de l’eau (WRU et WR), la résiatance à la perforation (P), etc.
  • Des exigences de résistance au glissement (SRA, SRB et SRC)
  • Des marquages normatifs (SBP, S1, S1P, S2 et S3) qui sont en fait des groupements d’exigences additionnelles qui ont été conçus pour faciliter la lecture des normes.

> Pour en savoir plus, lisez notre article complet sur la norme Chaussures de sécurité EN ISO 20345.

Dans tous les cas, comme pour les équipements de protection collective, l’employeur doit fournir à ses équipes les informations, les consignes et les moyens nécessaires au bon usage et au bon entretien des EPI, afin qu’ils jouent pleinement leur rôle de réduction des risques. Pour une meilleure appropriation, le mieux est de conduire cette démarche préventive en concertation avec le CHSCT ou les délégués du personnel. La sécurité est l’affaire de tous !

Informations sur l'article

L'auteur de l'article

Abonnez-vous !

Vous souhaitez automatiquement recevoir nos derniers articles ?
Inscrivez-vous ci-dessous :

Partagez cet article sur les réseaux sociaux

Facebook
Twitter
LinkedIn